Le Capricorne et ses Décans
Premier décan :
L’organisation.
Influencé par Jupiter, le Capricorne du premier décan se démarque par son esprit déterminé. Ce fataliste ne s’en résout pas moins à multiplier les efforts pour surmonter les obstacles. Sa vie semble davantage assombrie par le regard pessimiste qu’il porte sur l’existence que par les événements auxquels il est confronté. Son acharnement à travailler devient payant. Le natif du premier décan atteint les sommets, souvent après quarante ans. Apte à diriger une équipe, il exige de ses collaborateurs rigueur et discipline. Côté cœur, il prouve son attachement en rendant de nombreux services à l’être aimé : comptabilité, tâches ménagères, éducation, soutien psychologique, il apparaît sur tous les fronts.
Deuxième décan :
Sacrifice.
Le Capricorne du deuxième décan parvient à concrétiser ses projets à force de ténacité. Il tire parti de l’ambiance dans laquelle il évolue, en se concentrant sur des objectifs précis à atteindre. Ce bourreau de travail a du mal à équilibrer vie privée et vie professionnelle. Partenaire et enfants regrettent de ne pas l’avoir plus souvent auprès d’eux. Côté finances, il panique dès qu’il se retrouve sans le sou. Quad il engrange des bénéfices, il semble incapable de se faire plaisir et préfère glisser ses euros dans son bas de laine. En amour, il recherche des esprits brillants, mais croise plutôt la route d’âmes en peine qu’il tente de consoler, quelquefois à se dépens.
Troisième décan :
Idéalisme.
Le Capricorne du troisième décan apparaît méfiant, réservé et mélancolique. Il n’a pourtant aucun souci à se faire quant à l’évolution de son destin. Il vise la réussite et décoche sa flèche dans la bonne direction pour atteindre sa cible. Étrangement, les doutes l’envahissent lorsqu’il se trouve à l’apogée de sa carrière. Il craint de descendre de son piédestal ou d’être détrôné par ses adversaires. Il se barricade alors derrière les murs de sa maison pour fuir tout danger. Dans son nid douillet et auprès des êtres qui lui sont le plus chers, il se métamorphose. La nostalgie disparaît au profit d’un visage enjoué et d’un esprit fantaisiste. Tout va bien tant que personne ne frappe à la porte.